Pixel Avenue


Principe classique du désir satisfait par la magie « Boum Boum ». Métaphore du coït des neurones. En Thaïlande, faire « Boum Boum » veut dire baiser. Le rythme rentre comme une bite dans la serrure auditrice. Le saxo joue une sorte de supplément d’âme servi par « Monsieur tout le monde ».


Mon ami Fred Sapey-Triomphe, m’avait proposé de jouer pour la « Nuit Blanche » devant son installation « Pixel Avenue » à Saint-Denis : 285 globes suspendus, un ciel vibrant qui réagit aux sons et aux mouvements. Une installation sensorielle et vibrante. Depuis vingt ans, j’avais collaboré sur l’aspect sonore de ses œuvres sur un tas de projets grandioses. (voir l’onglet « Associés »)

Répétition pour la « Nuit Blanche » avec « Stvp!d Harry » le DJ. Rendez-vous aux anciennes usines de film argentique « L’éclair » à Épinay-sur-Seine transformées en campus pour artistes. Je me suis bien entendu avec « Stvp!d Harry ». Je suis toujours extrêmement réticent avec les DJ, mais son travail était subtil, même si l’on ne peut parler d’un jeu musical stricto sensu. Mon secret au saxo acoustique est d’utiliser une énorme réverbération artificielle très exagérée qui permet de rentrer à toute force dans le mix des machines. Avec ce type de mixage, on crée les conditions d’une bonne improvisation : suffit d’être en rythme dans la bonne tonalité. Ça marche tout seul, mais ça reste très casse-gueule au saxophone. Le DJ enchaine des disques soigneusement choisi, mais créé par d’autres musiciens. C’est une sorte de recyclage bien au-delà de la citation. Re-interprétation automatisée. La structure est toujours la même : intro planante puis départ d’une rythmique ultra compressée et filtrée dans les basses pour labourer le cerveau de l’auditeur/danseur. Principe classique du désir satisfait par la magie « Boum Boum ». Métaphore du coït des neurones. En Thaïlande, faire « Boum Boum » veut dire baiser. Le rythme rentre comme une bite dans la serrure auditrice. Le saxo joue une sorte de supplément d’âme servi par « Monsieur Tout le Monde ». La répétition capturée par Fanny organisatrice de la soirée sous le nom « enter__black » avec un smartphone était vachement bien. Non seulement les smart font de belles images, mais ils arrivent par je ne sais quel miracle techno à capter un son objectif relativement proche de l’oreille humaine. Je suis rentré en métro vers 23 heures. Manque de chance, la ligne 14 était fermée en fin de soirée pour travaux. Les taxis étaient en grève et il pleuvait.

Comme d’habitude, il n’y avait pas mon nom écrit sur les programmes de la ville de Paris. Chaque fois que j’ai joué ou produit de la musique pour Fred à la « Nuit Blanche » c’était pareil… Le concert : « Dancefloor sous la Pixel Avenue à Saint-Denis » le 7 juin 2025 était réussi. Très bonne organisation par « enter__black ». Dancefloor prévu pour 300 personnes : toilettes, buvettes, sandwich, vigiles, grosse scène et puissante sono, très bon veejing d’un gars qui se fait appeler « Data_Random » et Fred Sapey-Triomphe (veejing créé avec TouchDesiner) sur un écran et images coordonnée sur les luminaires de la « Pixel Avenue ». Mais le public n’était pas au rendez-vous. J’avais dépensé 12 euros sur Instagram pour faire de la pub mais personne de mes connaissances n’était venu. La « Pixel Avenue » est un endroit splendide sous l’autoroute. Une oeuvre d’art de Fred Sapey-Triomphe pour accéder direct au Stade de France. C’est chic. Mais quand il n’y a pas de match, le quartier est désert. Il y avait à peine quelques amis d’amis… La « Nuit Blanche » décalée au printemps à eu un impact moindre qu’en novembre (comme elle était programmée avant). Les médias sont restés muets. Je ne sais pas ce qui c’est passé…

Personnellement, j’ai bien joué. C’était un test pour me prouver que j’étais encore dans la course. Je suis vieux. Je doute tellement de moi… Je comptais écouter « l’enregistrement témoin » pour vérifier, mais c’était un « faux témoin », le saxo était éloigné à dix mille bornes derrière les disques de « Stvp!d Harry » La sono crachait entre 97 et 100 Db mesuré à vingt mètres des baffles au niveau de la console de mix, c’est un niveau sonore à tuer tout instrument acoustique. Un auditeur fiable, Yann Guidon le codeur du dispositif de la « Pixel Avenue » m’a assuré que l’on entendait bien le saxo dans la salle. C’est seulement l’enregistrement témoin qui est foiré.

« Stvp!d Harry » s’agite dans tous les sens, il joue des trucs déjà pré enregistrés alors que moi le petit bonhomme, son compagnon de scène, je souffle comme un malade dans le biniou. C’est une lutte inégale entre homme et machine. Deux mondes parallèles qui ne peuvent pas se rencontrer. Ni composition ni improvisation réelle puisque mon jeu n’influencera pas le DJ qui fonce en ligne droite. Le saxo devient une sorte de « voix off » qui conduit le scénario vers son point d’expansion : « Vous n’êtes pas chômeur alors dansez, dansez non de Dieu ! ». Le fil rythmique continue sans interruption. Quelques breaks mais pas de silence. On passe à l’infini d’un disque à l’autre. Le public semble avoir aimé.

Le lendemain du concert je rentre en clinique pour me fait opérer d’un rétrécissement lombaire. Depuis j’ai atrocement mal à la jambe gauche. Je ne peux pas marcher plus de cinq minutes sans hurler de douleur. J’ai perdu toute autonomie. Toutes les photos sont de Boonie Lisboon

L’année 2568


Il y avait tellement d’eau partout que j’ai arrêté juste avant de bousiller mon téléphone. Il avait détecté l’humidité et s’était mis en sonnerie d’alerte…


Les fêtes de Songkran en Thaïlande durent une semaine. Nouvel an bouddhiste de l’année 2568 en avance de 543 ans sur le calendrier grégorien. La pollution chute dans toute la Thaïlande et particulièrement à Pattaya, Bangkok et Chiang Mai ou la situation est catastrophique. Tout s’arrête sauf les commerces et les transports. Pendant les vacances, l’air redeviens normal, les activités industrielles et agricoles au ralenti. L’air est pur alors que les Thaïs sortent leur gros pick up, voitures 4×4 hyper polluant… Ils installent des tonneaux d’eau sur le plateau arrière plus une sono infernale et une dizaine d’adultes et d’enfants prêt à tout, debout avec des mitraillettes multicolores et des pistolet à eau. Ils balancent de l’eau sur les passants et les autres voitures. L’agressivité est liquidée dans le jet de liquide.

Comme des enfants les mecs ne maîtrisent plus ce qu’ils font. Ils perdent toute mesure dans le jeux et balancent des bassines d’eau sur des motos roulant sur la chaussée avec trois passagers. La moto glisse sous le choc ou dérape dans l’eau. Il y a un nombre phénoménal d’accidents stupides pendant les festivités. Les gens hurlent de joie quand l’eau glacée vient leur chatouiller la chemise a fleur. Dépense de fluide humide. Ejaculations de rires. Guérilla du sourire accompagnée du rythme de musique Thai à quatre temps « Pop, popo, pop, pop » diffusée à fond avec des grosses sonos recouvertes de sac en plastique. Brouillard de sévère picole. Embuscade aqueuse devant les bars. Guerre de polichinelle flottant. Concours sans jury de T-shirts mouillés. Les visages sont couverts de plâtre rituel. Les filles caressent le visage des garçons avec des zébrures beige. Des grosses sonos diffusent des infra basses assourdissantes qui vibrent loin alentours.

J’ai rejoué « Songkran Saxo », cette performance de théâtre musical réalisée une première fois avant le Covid. Jouer du saxo au milieu de la foule en délire le jour de la grande fête de Songkran สงกรานต์. J’avais rejoué la performance il y a deux ans à Bangkok, mais mon saxo avait été accidenté quelques jours avant et je ne jouais que de la flute Pi Mai, un instrument Thai que je ne maitrise pas et des harmonicas. C’était faible sur le plan musical. Cette fois, j’ai recommencé la performance avec mon nouveau saxo.

J’ai demandé à tout un tas de gens dans la rue de me filmer avec mon smart. Ils ont fait du bon boulot, j’ai des bonnes images ! Il y avait tellement d’eau partout que j’ai arrêté juste avant de bousiller mon téléphone. J’avais fait une première sauvegarde des images et une pause pour me sécher dans l’appartement. La deuxième sauvegarde, après une seconde plongée dans la foule en jouant du saxo, le smart avait détectée l’humidité et s’était mis en sonnerie d’alerte. J’avais reçu des tonnes d’eau et j’étais trempé jusqu’à l’os, le téléphone noyé. J’ai monté la première partie de la vidéo en une heure sur mon ordi grâce à l’excellent « Da Vinci Resolve ». Je l’ai postée de suite sur Facebook et Instagram en guise d’adieu à mes amis. Je rentrai à Paris le surlendemain. C’est toujours casse-gueule de jouer des notes justes au milieu des sonos qui jouent une techno qui fausse le discours du saxo. Je jouais la « Samba Saravah » comme thème et fil conducteur de l’improvisation et comme hommage à mon ancien label fondé par Pierre Barouh. J’étais content du résultat, content d’avoir tenu bon et d’avoir joué de manière créative cette performance. C’était entre 16 et 17 heures. Le maximum de monde arrive vers la tombée de la nuit à 19h. Vers 22h, la fête s’arrête soudainement. Reste quelques mecs complètement bourrés avec des sonos hurlantes mais tout se calme. Ce festival de Songkran est l’ancêtres des techno parades et le cousin des fêtes religieuses d’Amérique Latine.


saxo for Songkran Festival, Thai New Year 2561 in Jomtien & Thai New Year 2566 in Bangkok


Ear asphyxia


Le son du saxo est transformé par des Modulateurs en anneaux, des échos, des filtres etc. Le disque « Ear asphyxia » est inspiré par la pollution de Bangkok et mixé après le tremblement de terre.


Mon ami Jason Weiss, auteur de plusieurs livres sur Steve Lacy et Brion Gysin m’avait proposé de faire un disque pour le label « Relative Pitch Records » de NewYork. Les gens du label m’ont fait savoir qu’ils voulaient un disque solo, probablement un solo absolu (pas de re-recording, un minimum de points de montage). J’avais enregistré une première maquette ou je jouais des standards avec des improvisations mais ce n’était pas ce qu’ils attendaient. J’ai recommencé et enregistré ces improvisations abstraites quelque peu au pied du mur. J’avais peur de ne pas y arriver. J’ai enregistré dans le parc du Big Bouddha à Jomtien avec un Zoom ProH4 et au studio de Tommy à Bangkok

Avec la pollution démentielle, j’avais presque hâte de retourner à Paris. Maintenant, j’ai fini mon disque solo. Je n’ose le réécouter de peur d’être déçu. J’ai un casque audio et des mini-enceintes chinoises de trop mauvaise qualité pour juger rationnellement le résultat. Je vais attendre mon retour à Paris pour écouter sur mes moniteurs et enceintes pro que j’utilise depuis des années. J’aurai beaucoup travaillé la préparation de cet enregistrement, mais je suis très brouillon. Je ne retrouvais plus les prises préparatoires faites dans le parc du « Big Bouddha ». J’ai adoré travailler au studio TMM : Thailand Music Maker de Brownstone. J’avais déjà collaboré avec Tommy Hanson, le patron du studio, je le connais depuis plusieurs années (voir le post https://etiennebrunet.fr/le-studio-thailand-music-maker-de-bangkok/. Je savais qu’il comprendrait immédiatement mon projet de transformation du son du saxo par des Moogerfooger et assimilés. « Ear asphyxia » est inspiré par la pollution de Bangkok et mixé après le tremblement de terre.

« Ear asphyxia » est un résumé de mon séjour dans le brouillard toxique. Le mot anglais oreille « Ear » sonne comme « Air » air ambiant ou « On Air » diffusion en direct à la télé. Je compare l’acouphène avec la pollution de l’air, les micro particules, les ondes hertziennes les ondes ultra courtes des smarts. Pollution diurne, sonore ou aérienne, je jette tout dans le même tonneau. Les particules toxiques élémentaires sont invisibles, ne s’entendent pas ne se sentent pas mais attaquent la parano du client.

Pic de pollution


Arrivé le 23 janvier 2025 à Bangkok, jour du pic de pollution. Ecoles fermées, télétravail, alertes. Le seuil toxique défini par l’OMS, dépassé huit fois.


J’avais fait dix mille kilomètres pour arriver le 23 janvier 2025 à Bangkok. C’était le jour du pic de pollution. Ecoles fermées, télétravail, alertes. Le seuil toxique défini par l’OMS, dépassé huit fois. Les data center ont craché des particules fines en tous genres Co2 et Pm2.5 qui diffusent leur poison direct dans le sang plus un tombereau de fausses nouvelles direct dans le cerveau. Epais smog à travers le soleil. Vision translucide. Photo cramée jetée dans l’eau sale. Atmosphère tamisée par un filtre Instagram. Les voitures gluantes bloquées sur tous les axes de la ville. Bruit au paroxysme. Bangkok est abimée par la pollution. Contradiction : pour évacuer l’angoisse il faut respirer profondément et expirer lentement. L’air vicié de la cité toxique est vicieux, irrespirable… J’avais été récupérer mon kaen chez mon ami Bank à son Bemsha Café

Pendant les pics de pollution il faut rester chez soi, ne pas respirer, ne pas s’agiter et ne pas souffler dans un saxo. J’ai réalisé une vidéo en hommage à Tom Johnson, compositeur et poète décédé récemment. Vidéo conçue pour la revue « Docks », inspirée de cet épisode sulfureux.

Tremblement de tour


Si j’avais un groupe commercial avec conseiller image, attaché de presse, surface médiatique etc, j’aurai pu nommer ce post « Earthquake Tour ».

Si j’avais un groupe commercial avec conseiller image, attaché de presse etc, j’aurai pu nommer ce post « Earthquake Tour ». Mais ce n’étais pas une tournée ni un même un mini tour, juste une succession de quatre concerts mi-mars et début avril 2025. Une jam au « Noise House Lat Phrao », puis un duo avec Don Pengboon suivi d’une jam avec Kantaphong Khamcharoen et Varis Likitanusorn, tous deux spécialisés dans les instruments traditionnels anciens au « Arie Arie ». Ensuite un trio avec Don Pengboon et Chainad Bavorntreerapak dit Bank, un duo avec Kantaphong Khamcharoen et une jam à la fin à « House of Tri ». Puis le 4 avril un concert en duo au « JamcafeBKK » avec Don. Question stoytelling ce n’était pas bien vu de ma part. J’avais fait preuve d’un manque de respect pour les ouvriers ensevelis dans les décombres de la tour écroulée par le tremblement de terre en postant le texte idiot ci-dessous qui n’a été compris ni par les Thaïs ni par les Français : « Einstürzende Neubauten » vous souvenez-vous : « maisons neuves en train de s’écrouler » à Berlin à l’époque du punk des années 80. Ça continue aujourd’hui a Bangkok, les maisons neuves s’écroulent. Surtout n’oubliez pas de venir dimanche à 17 heures dans la salle de concert « House of Tri » concert BANGKOK SCRATCH #03 avec Don Pengboon guitare, Kan Tan hautbois Pi thaïlandais, Bank aux synthétiseurs et moi-même saxo et kaen. ÇA VA TREMBLER ! (Merci pour les photos de « Noise House Lat Phrao » à Fern Atit)



Bangkok Scratch # 2 South Meets West au « Arai Arai ». duo avec Don Pengboon suivi d’une jam avec Kantaphong Khamcharoen et Varis Likitanusorn,



Bangkok Scratch en trio avec Don Pengboon et Chainad Bavorntreerapak, un duo avec Kantaphong Khamcharoen et une jam à « House of Tri »



Sans aucune indications musicales entre Don et moi nous étions branché sur la même longueur d’onde : une improvisation inspirée par le tremblement de terre.


Je joue avec Don au « JamCaféBKK ». C’est la salle mythique de Bangkok dédiée à l’avant garde. J’y avait joué plusieurs fois avant le Covid. La salle est près du métro Surasak. Elle est dans une ruelle typique de Bangkok, une bifurcation d’un carrefour de dix voies de voitures avec des tours tout alentour. On marche un peu et on arrive derrière un rideau d’arbres qui cache l’entrée du péage de la voie express. De l’autre, coté des petites maisons d’un seul étage, dont le « JamCaféBKK ». On passe des lumières violentes à une ambiance de village mal éclairé. Je salut Tevis le nouveau propriétaire californien du lieu. Il diffuse des disques de New Wave. Ambiance glaciale. Gate musicien et programmeur de la soirée « Thank God for Duos » mate son smart sans dire un mot et une fille regarde le plafond. J’ai l’impression de les emmerder. Je fait un bref soundcheck pour apprendre qu’il n’y a pas de réverbération ni d’effets sur la console de mixage. Normalement c’est le minimum d’équipement. Je serai obligé de jouer acoustique. Ça ne me dérange pas, la salle est toute petite, mais le son ne se mixera pas correctement avec la guitare de Don Pengboon branchée à un rack d’une dizaine de pédales d’effets. C’est la pire situation pour moi. C’était aussi le cas au « Arie Arie » mais il n’y avait pas de sono. La guitare sortait direct sur un ampli. D’habitude le son du saxo se mélange bien à l’électronique avec une bonne réverbération. Sans effet d’écho ni de « reverb », le son du saxo se mixe comme l’eau et l’huile avec la son de la guitare électrique.

La salle s’est remplit soudainement vers 20h30. Il n’y avait quasiment que des amis « farangs » des deux duos qui jouent après nous. Les auditeurs étaient attentifs et nous avons eu un bon succès. Sans aucune indications musicales entre Don et moi nous étions branché sur la même longueur d’onde : une improvisation inspirée par le tremblement de terre. J’étais arrivé malade en prévision d’une soirée difficile mais dès la première seconde du concert mon énergie revient comme par miracle. Je n’ai pas récupéré de captation valable ni de photos. Les gens filment avec leur smart un bout de concert pris au hasard, bout trop court pour saisir le développement de la musique. Rares sont ceux qui prennent quelques bonnes photos. Les gens s’acharnent à capturer des bouts de vidéos diffusés en direct sur un réseaux social, ensuite il est quasi impossible de récupérer le fichier. Enfin bref… J’ai conservé un bon souvenir de cette soirée alors que je prévoyais le pire. Juste après notre duo, jouais : « Bang Sue Electrix » un duo Hip Hop, le guitariste est tchèque et la chanteuse thai, une femme simple et sympa. Elle se transforme en furie dès le début du concert façon Beastie BoyRunDMC, J’étais surpris par l’énergie de ce duo et par la richesse de leurs sonorités. Pour terminer la soirée, un duo installé dans le sud-est asiatique : « Geography of the Moon » avec un guitariste écossais et une chanteuse française. Bonne esthétique rock qui fait penser aux groupes de l’ancien label 4AD.